Cédres du Liban ou de l'Atlas ?

Sur notre chemin de retour vers Fontainebleau, on rencontre un beau cèdre du Liban.

Cèdre du Liban

C'est l'occasion de faire un brin d'histoire botanique.
Les premiers cèdres du Liban ont été importés à l'époque de Louis XIV, par fascination devant ces grandes forêts.
Plus tard, on a essayé de planter des cèdres qu'on retrouvait partout autour du bassin méditerrannéen, et qu'on appelait "cèdres de l'Atlas". Ils présentaient un éventail de couleurs intéressant, du vert foncé au bleu, et poussaient beaucoup plus vite.
On en a donc planté en grandes quantités et aujourd'hui, lorsqu'on veut acheter un cèdre du Liban, il s'agit souvent d'un arbre greffé sur un cèdre de l'Atlas.

On considère à présent qu'il s'agit d'une seule et même espèce.
La distinction se fait au niveau de la sous-espèce appelée Cedrus Libani Atlantica. Ces derniers, lorsqu'ils seront très vieux, auront eux aussi la forme de table des cèdres du Liban : il s'agit donc d'une caractéristique de l'âge et non des gênes.
On pense même à présent que le cèdre du Liban n'est qu'une variété du cèdre de l'Atlas.

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Fin