Calme journée autour de Matsuyama (J9, 2016)
Matsuyama - Dogo Onsen
Matsuyama - Mitsuhama - Iyo Wake : Une journée calme.
Ce matin, direction Jungle Onsen, un Onsen assez loin dans la campagne, avec des bains chauds en plein air.
On prend le bus. Arrivé au quartier Dogo Onsen (le bain d'hier), le voilà qui vire vers une impasse assez courte et qu'on se retrouve face à un mur. Perplexité ! Mais le bus se met à pivoter sur lui-même . En fait, une plaque de métal ronde assure le demi-tour. C'est la technique trouvée pour desservir une gare routière mal placée.
On s'enfonce ensuite dans la campagne pour arriver enfin à un petit village au milieu des montagnes, doté d'hôtels énormes. A l'accueil, on nous informe que le bain n'ouvre que dans 2h. Et que sur les 11 bains promis sur les brochures, un seul sera disponible.
Retour en ville, pour un autre bain, dans le quartier de Dogo Onsen.
Toujours des accros au récurage corporel.
Une eau encore plus chaude qu'hier. Au bout de 20 mn, je dois sortir me reposer. Puis douches froides à répétition . Re-repos. Malgré ça, quand je retrouve notre petit groupe, je continue de ruisseler. Sacré choc thermique.
Au sortir du bain, un curieux échafaudage : des hommes en blanc sont aux petits soins d'un arbre. Retirer les aiguilles fanéees, tailler de ci, de là, lui faire une forme de manicure.
On décide d'aller visiter un petit village de pêcheurs: Mitsuhama, et d'y déguster un yokonomiyaki, ce plat au nom compliqué déjà commandé à Hiroshima. C'est la spécialité du coin : 30 échoppes en proposent dans ce trou perdu ! Il faut bien en choisir un.
La cuisinière est dynamique et la préparation suffit à notre plaisir.
J'ai failli tout manger, mais j'ai calé. Dur de se lever de table.
Visite du port et du village.
On décide d'aller ensuite visiter un autre village perdu : Iyo Wake, doté d'un temple : Enmyo-Ji. C'est assez petit. Grand calme. Repos de l'esprit.
A la gare, un gamin de 5 ans est stupéfait de voir des gens comme nous. Au bout d'un moment, il s'approche, nous touche, et veut faire avec moi des gestes de films : contact des poings, etc. Puis il nous quitte. Il accompagne sa grand'mère en pèlerinage .
Lors du retour en train, encore une grande discussion avec une famille japonaise. Paris. La Tour Eiffel. Le Louvre. Comme il y a peu de places assises, le père demande aux gens de se déplacer pour nous. Arrivé à destination , il s'inquiète de savoir si nous avons un hôtel .
Signes d'attention qu'on croyait d'un autre âge.
Rappel : Japon mai 2016
Osaka-Fukuoka (J1, 2016)
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Karatsu, Imari, Arita, Fukuoka (J3, 2016)
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Matsuyama; Uchiko (J8, 2016)
Matsuyama - Mitsuhama - Iyo Wake (J9, 2016)
Matsuyama - Uchiko (J8, 2016)
Uchiko déserté
Matsuyama. Décision d'aller aux bains en début de matinée.
À l'arrêt du tramway, un japonais me demande en anglais où nous allons. Je lui montre l'endroit sur la carte. Il confirme : c'est le bon arrêt, la bonne ligne.
A bord il discute avec notre ami, s'informe sur notre séjour, sur noptre hôtel (qu'il connaît bien), et lui demande son mail.
A la station d'arrivée, on se sépare.
A proximité, un train à vapeur miniature (et en exploitation) : le Botchan Train.
Nous arrivons au Dogo Onsen avec tout le fourbis décrit dans diverses docs. En fait, on aura juste besoin de savonnette et d'une serviette. On se balade à poil. Un seul bain, en granit gris bleu, et une eau à 43°.
Mais avant, il faut se nettoyer.
Je m'installe sur un petit tabouret de bois, et commence le travail. Mon voisin, qui était là avant moi, continue frénétiquement ses ablutions. Complexé, je recommence le nettoyage. Mon ami me voyant faire, fait de même. Au bout de longues minutes, je suis plus récuré que jamais. Mon voisin continue, imperturbable. J'abandonne la compétition et me dirige vers le bain.
C'est vraiment chaud. Devant, deux hommes âgés se délectent d'une source encore plus chaude qui leur coule sur la nuque. Je vais au plus profond du bain et je respire lentement. Au bout de quelques temps, une source se libère. Je tente. Saisissant mais surmontable. Puis l'accoutumance.
Le frénétique du nettoyage a fini de se récurer, 1/4h après moi.
J'observe. Beaucoup de gens avec des tâches sur la peau, des boursouflures ... J'imagine que, pas loin d'Hiroshima, certaines générations anciennes n'ont pas été totalement à l'abri.
On se retrouve à la sortie : visages rouges et rayonnants.
En forme pour le recueillement au temple Ishite-Ji. En fait, un site spirituel avec bien des lieux de culte, shintoïstes, bouddhistes, hindouistes. Un lieu de pèlerinage.
Le plan du site
Quelques temples, portiques, pagodes etc
On se restaure puis direction la gare pour Uchiko , ville natale du Nobel de littérature en 1994, Kenzaburō Ōe.
Première curiosité ferroviaire : notre train, bien qu'annoncée sur le bon quai y était introuvable, alors qu'un autre, pour une toute autre destination, s'y trouvait. Inquiétude à 5 mn du départ . Renseignement pris, le nôtre était sur ce même quai, mais bien en arrière, invisible de l'entrée . 2 trains sur un même quai !
Autre curiosité, la bascule des trains dans les virages. Ça tangue comme sur un bateau, probablement en raison d'une plus grande largeur des wagons (50 cm) et d'un profilage de la voie différente de celle d'Europe.
Le paysage ? Une nature paisible et épanouie. Des orangers (spécialité locale), des potagers, etc.
Uchiko est un village qui a dû se ré-inventer un avenir avec le faible développement potentiel des activités ancestrales liées à la cire : bougies, masques, personnages. Ils essaient de se fabriquer un avenir touristique. Il faut dire que c'est splendide.
On nous offre une boisson à la cerise, censée nous donner de la vigueur. On nous parle de Paris, de la Tour Eiffel.
... Mais aucune mention du Nobel de littérature, Kenzaburo Ôé, dont c'est le village natal.
Du tourisme ? Oui. Mais japonais . Aucun occidental.
De retour à l'hôtel, au moment de la douche, coup de fil dans notre chambre. L'homme qui nous avait renseigné à l'arrêt du tram me dit qu'il a besoin de moi. Je lui précise que je suis à poil, sur le point de me doucher, et que s'il veut bien attendre 5 mn ... Ok.
A l'accueil, il se présente à nouveau et me tend un sac. Un repas pour 4 préparé par sa femme. Je suis stupéfait , confus de ne pas trouver les mots et sans l'idée de lui demander au moins son propre mail.
On a arrosé ça au saké.
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Vers Matsuyama
On change d'île. Croisière de 2h30 en ferry. Une mer comme enclavée dans les terres, les ilets.
Une technique spécifique pour consolider les terrains en pente
Prendre le train pour traverser le relief côtier. Encore des paysages poétiques, des villages de poupées qui jouxtent la voie de chemin de fer.
Juste deux wagons , mais deux agents à bord : le conducteur et celui qui annonce les stations, siffle les départs, renseigne. Un vrai service public ... privé.
A Matsuyama, le principal intérêt (mais pas le seul) est son château. En fait, il est posé sur un rocher, lui-même entouré d'une plaine toute plate. On imagine bien que cette plaine était recouvert par la mer et que ledit rocher devait être une île .
Un château tout blanc construit en 1603. Ses murailles sont faites d'assemblage de grosses pierres.
Il est aussi défendu par de grosses tourelles de bois et des portiques dont le dernier est classé au patrimoine.
Un petit repérage pour demain : le très célèbre Dogo Onsen, qui a ses 3 étoiles Michelin.
C'est le bain japonais le plus ancien. Il aurait 3000 ans ! Il a été reconstruit en 1894. Plusieurs formules dont massage de pieds et massage ... de l'âme !
Folklore de voir les touristes japonais déambuler en yukata (forme de kimono), avec le petit panier rond contenant savon et serviette, et se faisant prendre en photo.
Dans la soirée, dîner pour déguster des pâtes multicolores en soumen, sorte de soupe pho locale.
Moins bon que le ramen.
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Miyajima (J6, 2016)
Le Torii et l'oiseau
La veille, la météo annonçait une journée de pluies intenses. Le matin, re-météo : pas mieux. On décide d'aller tout de même sur cette île réputée être l'une des trois merveilles du Japon.
C'est l'île aux sanctuaires. Beaucoup de temples, bouddhistes et shintoïstes. Et d'abord le Torii, ce portique planté dans la mer, ici à marée basse.
Image trompeuse : on pourrait croire qu'il faisait beau. D'autres images de ce superbe Torii, prises de l'île cette fois.
Cette dernière photo est prise depuis le sanctuaire Itsukushima, construit en 593 sur pilotis.
Quelques images dudit sanctuaire :
Oui, il commençait de pleuvoir bien fort.
Et comme l'île est un rocher culminant à 500 mètres, bien des merveilles sont nichées au creux de certains reliefs, comme ce temple bouddhique Daisho-in.
Une pluie battante . Descendre au plus court et trouver le restaurant indiqué par le Petit Futé. Toujours des gens pour nous aider à trouver.
J'en avais envie. C'est fait !
Des huîtres grillées !
Le ferry du retour était bondé dès 14h
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Hiroshima (J5, 2016)
Hiroshima - Le dôme
On se demande pourquoi on y va. Mais on y va. Pour la photo du squelette du dôme. Pour l'hypocentre de l'explosion (ayant lieu à 600 mètres d'altitude), pour l'horloge aux poutrelles tordues.
Beaucoup d'histoires, de récits individuels qui rejoignent la grande histoire. Comme cette petite irradiée, Sasaki Sadako, née en 1943, s'étant promis de faire mille grues en papier. Si elle y parvenait, c'est qu'elle était sauvée. Le compte s'est arrêté à 644 !
Sa classe a donc continué les pliages. C'est devenu une pratique, un symbole national. Un monument pour ces enfants et les grues.
Visite du musée des horreurs, à côté, avec des gosses partout. Ça se bousculait. Mais encore et encore des histoires horribles.
Trop de monde, trop de choses inimaginables. Il faut sortir.
Y a-t-il autre chose à voir ?
Heureusement, il y a des parcs partout. Ici, le parc Shukkei qui jouxte un musée.
Des tramways !!! Des modernes, des rigolos, des collectors
... des historiques (derrière une verrière)
Et dans la soirée, une spécialité culinaire d'Hiroshima au nom compliqué, l'okonomiyaki
Et puis, une image. Un simple panneau de circulation pourtant. Cette image ne me quitte pas. J'avais d'abord cru y voir des corps vandalisés par l'explosion et ses conséquences : le couvre-chef du père ressemblant à un casque militaire, la forme des membres et des vêtements du père, de l'enfant. L'imagination, je suppose. J'ai vu ce même panneau ailleurs au Japon. Peut-être ne signifit-il rien de plus que la vigilance necessaire pour traverser la rue.
A vous de juger.
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Journee Fukuoka (J4, 2016)
Fukuoka - quartier de Momochi - immeuble de RBK (robotique)
Une journée de visite urbaine. L'ancien centre ville est autour de la gare Tenjin, le nouveau autour de celle d'Hakata. Ces deux quartiers sont principalement récents. Il n'y a pas d'harmonisation architecturale à la manière de celle d'Haussmann à Paris.
Aujourd'hui , visite du quartier de Momochi, de construction récente (2005), en bord de mer. Bâtiments singuliers : le musée de Fukuoka, la grande tour bleue en forme d'épée (selon l'angle de vue, 100m), le bâtiment RBK dédié aux robots, le Dôme au toit de cuivre, où se disputent des matchs de base ball : le Japon est en effet la 2eme patrie de ce sport. Et la plage, ses petits baraquements, une église où on célébrait un mariage.
Tout ça, ça creuse. Où déjeuner ? On repère un restaurant spécialiste du bœuf de Kagomisha préparé à la mode coréenne . Donc chemin vers le métro, avec un quartier pavillonnaire.
Un métro nickel ! Sol impeccable , trains blancs, queue en enfilade devant chaque emplacement des portières, Escalators où on se tient à gauche pour laisser le passage. Paris est bien turbulent à côté. Enfin, restaurant, excellent.
Traversée de toute la ville à pieds puis repos. Occasion d'un nouveau bain nippon : on y va en chaussons et yukata (kimono d'intérieur ). Sur place on nous prie de retirer les chaussons (mis dans un coffre), puis on se déshabille dans une autre salle (vestiaire avec le même numéro que pour les chaussons). Des box pour se laver, assis sur un seau avec un baquet pour s'asperger. Puis 3 bains : brûlant, tiède, glacé. Brûlant d'abord, longuement , détente absolue. Puis s'asperger avec l'eau glacée, même la tête , repos, re-bain ultra chaud, repos, sortie vers une aire avec ventilateurs, sèche cheveux, accessoires divers pour être bien, et habillage ! Re-repos dans la chambre.
Le soir, nouveau quartier branché, dans Tenjin. Restaurant n°1 pour le ramen (soupe pho à la japonaise), délicieux. Quartier très animé . Retour à pieds avec plein d'échoppes démontables où on sert des ramens. Musique aussi : c'est la fête de la bière .
D'après le podomètre , 21km de marche et l'équivalent de 20 étages .
Un dernier bain chaud à l'hôtel ? Non ! KO!
Demain, Hiroshima .
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Karatsu, Imari, Arita, Fukuoka (J3, 2016)
Les destinations d'aujourd'hui nous font entrer dans la province de Saga, sur l'île Kiyushu , île aux tremblements de terre fréquents .
Karatsu est surtout connu pour son château tout blanc.
A l'intérieur, description d'une technique de pêche d'alors
Vue au dernier étage, la ville, la mer
Il existe depuis 1608 et il est reconstruit à plusieurs reprises. Encore aujourd'hui
On y était si bien qu'on a dû se dépêcher pour attraper le train pour Imari.
Que voir là-bas ? A l'origine, rien du tout. C'est un point de correspondance vers Arita, la ville des potiers. Mais les trains sont rares, et on avait décidé d'y déjeuner .
Double surprise.
D'abord ce voyage au centre du Japon nous a fait rencontrer de vieilles personnes toute courbées et souriantes, descendant à des arrêts donnant directement dans des rizières. Le paysage est celui du dessin animé "Mon voisin Totoro". Un enchantement .
Le train ? Une voiture seulement, d'un autre âge, mais pimpante, avec un chauffeur en casquette et gants blancs.
Et sur place, comment trouver les restaurant suggéré par Lonely Planet ? Il se trouve que dans le bouquin, le nom est aussi écrit en kenji. Les gens ont pu nous aider. Mais ça restait introuvable . Une commerçante, ravie de nous aider, nous à fait parcourir des passages non accessibles au public pour trouver l'endroit . Et encore ! Les idéogrammes ne nous permettaient toujours pas de trouver ce restaurant.
Finalement, je pousse une porte, demande "Kippo" ? Oui, c'est là. On était les seuls clients. La patronne, cuisinière, toute souriante, était ébahie de voir son établissement dans Lonely Planet. Et on y a mangé traditionnel et délicieux !
Enfin, direction la ville des potiers. Un flop. Sans intérêt .
On retourne plus tôt que prévu pour aller sur le toit de la gare d'Hakata (Fukuoka)
Des plaisirs inattendus.
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Dazaifu (J2, 2016)
Temple Tenmangu de Dazaifu
Deux petits étonnements :
Dans les rues de Fukuoka, peu de bruit. Les voitures électriques ne sont plus rares. Elles surgissent parfois sans qu'on les entende.
La circulation encore : les piétons japonais ne traversent pas si le feu est au rouge pour eux. Ça peut être long, mais ils attendent. Et lorsque le feu est au vert pour les piétons et qu'on entend une musiquette, on peut traverser.
Aujourd'hui, visite d'un temple à Dazaifu. Après les destructions de la guerre et des tremblements de terre, ce sont les centres d'intérêt majeurs qui restent.
On nous a parlé d'un abricotier millénaire (en fait un prunier) . Photo bien sûr, bien que ledit végétal paraisse bien modeste ...
Cela, avant d'en trouver un autre qui est forcément plus ancien, mais c'est un camphrier. En fait, il est double. Re-photo.
Et en consultant un plan, on note la présence dudit patriarche ... encore ailleurs. C'est le "vénérable camphrier" et lui, il est vraiment grand, très grand (photo du papy végétal)
Une surprise que ce jardin aquatique, aux abords en forme de passerelles de bois, et entretenu par un jardinier amphibie
A côté, le musée national du Kiyushu consacré aux cultures asiatiques . Le bâtiment vaut surtout par son architecture de verre et son toit de titane.
A noter, un surprenant effet de perspective concernant l'armée en terre cuite du 1er empereur chinois (à Xian, en Chine). Sous l'angle qu'il faut...
Et sous n'importequel autre angle ...
Des ruelles étroites avec des fils électriques qui pendent, des maisonnettes aux toits de tuiles noires et rondes .... On visite les décors d'origine des dessins animés japonais
... et le temple Komyozenji et son jardin zen.
Retour à Fukuoka après avoir dégusté une sorte de pain vapeur aux haricots rouges : délicieux et sucré.
Encore des temples et la ville moderne de Fukuoka. Pour le restaurant du soir, aller au dernier étage des centres commerciaux pour voir aussi la ville.
Demain, les poteries. L'ordinaire des touristes, en fait.
Illustration du réalisme japonais à Dazaifu !
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Osaka-Fukuoka (J1, 2016)
Osaka -Fukuoka 11 mai 16
Tout est super propre dans l'aéroport .
Avant de prendre la navette pour la ville d'Osaka, on me tend un flyer pour une ristourne en duty free. Elle m'embarrasse . Pas de poubelle. La navette est en train d'être nettoyée et on voit qu'on fait pivoter les sièges pour qu'ils soient tous dans la bonne direction . Il y a une poubelle à l'entrée du wagon. J'y jette mon billet et empoche le flyer ... Et le contrôleur passe ...
J'ai fouillé la poubelle; j'ai trouvé. Sauvé.
Shinkansen (TGV ) d'Osaka à Fukuoka (2h30), l'occasion de récupérer un peu de sommeil.
Puis installation dans un très vieil hôtel traditionnel (un Ryokan) : déposer les chaussures à l'entrée et emprunter les chaussons de l'hôtel. Une chambre avec tatami et couette au sol. Une salle d'eau collective avec un seau pour s'asperger et baignoire commune très chaude (onsen) : un nettoyage appliqué du corps est un préalable.
Promenade aux alentours dans un ensemble de vieilles pagodes et jardins : la beauté, l'équilibre, le calme, la sérénité. On peut même y croiser une sirène à l'entrée d'un temple ...
Ce soir, restaurant italien tenu par des japonais . Rapide, pas cher, de bonne qualité . Le saké pas avant demain.
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Bye Bye Jacques
Jacques et Denise (photos Jean Yves Segretin)
Jacques a cru bon de nous planter là, le 29 novembre 2013, sans plus se préoccuper de la peine que son absence allait créer.
Chacun peut toujours évoquer telle ou telle anecdocte, telle ou telle visite éclairée par sa culture qui semblait inépuisable, par sa générosité qui structurait tout son être. Peut-être, un peu plus tard, quelques souvenirs.
Pour le moment, une intense émotion.
Denise n'avait prévu qu'une petite salle de 40 personnes pour réunir ceux qui le souhaitaient, le 6 décembre. Pfff ! Trop court ma chère. On s'entassait dans ce réduit. Et quand Jean Ferrat chantait Camarade, ou La Montagne, ou l'Amour, nos esprits s'évadaient pour accompagner le souvenir de ses rires, de ses coups de coeur, des surnoms affectueux donnés à certaines : RER D, Mamie Nova, Loana, la Cicciolina, et last but least, la toujours délicieuse Mary Poppins, comprenez Denise.
Alors pour ceux qui voudront se rappeler de certains des bols d'air culturels de Jacques, ce lien :
Un jour de janvier un peu maussade (il pleuviotait), il allait nous parler des impressionistes de l'île de la Jatte. Quelques minutes d'un mauvais son pour deviner sa voix au milieux des bruits ambiants :
Pour l'écouter ...
Enfin, Jean Yves a bien voulu nous envoyer quelques photos à partager. Il suffit de cliquer sur la photo
Tu l'auras compris, cher Jacques : on t'aime, voilà tout