Hiroshima (J5, 2016)
Hiroshima - Le dôme
On se demande pourquoi on y va. Mais on y va. Pour la photo du squelette du dôme. Pour l'hypocentre de l'explosion (ayant lieu à 600 mètres d'altitude), pour l'horloge aux poutrelles tordues.
Beaucoup d'histoires, de récits individuels qui rejoignent la grande histoire. Comme cette petite irradiée, Sasaki Sadako, née en 1943, s'étant promis de faire mille grues en papier. Si elle y parvenait, c'est qu'elle était sauvée. Le compte s'est arrêté à 644 !
Sa classe a donc continué les pliages. C'est devenu une pratique, un symbole national. Un monument pour ces enfants et les grues.
Visite du musée des horreurs, à côté, avec des gosses partout. Ça se bousculait. Mais encore et encore des histoires horribles.
Trop de monde, trop de choses inimaginables. Il faut sortir.
Y a-t-il autre chose à voir ?
Heureusement, il y a des parcs partout. Ici, le parc Shukkei qui jouxte un musée.
Des tramways !!! Des modernes, des rigolos, des collectors
... des historiques (derrière une verrière)
Et dans la soirée, une spécialité culinaire d'Hiroshima au nom compliqué, l'okonomiyaki
Et puis, une image. Un simple panneau de circulation pourtant. Cette image ne me quitte pas. J'avais d'abord cru y voir des corps vandalisés par l'explosion et ses conséquences : le couvre-chef du père ressemblant à un casque militaire, la forme des membres et des vêtements du père, de l'enfant. L'imagination, je suppose. J'ai vu ce même panneau ailleurs au Japon. Peut-être ne signifit-il rien de plus que la vigilance necessaire pour traverser la rue.
A vous de juger.
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