La nature entre la Chapelle et Guerard - 25 avril 2006
Le long du jardin de la Collégiale, nous retrouvons le Grand Morin. Ses eaux, un moment polluées par les activités industrielles retrouvent progressivement une certaine transparence.
Sur la route menant au moulin de Prémol, nous trouvons toutes sortes de fleurs, dont les compagnons rouges (pour plaisanter, ils sont affublés par certains du nom pseudo-latin de « camaradus sovieticus »), la parisette (ou paris quadrifolia, qui peut comporter aussi 3 ou 5 pétales !), des orchidées qui vont bientôt fleurir ainsi que des morilles.
compagnons rouges parisette
Serbonne est un hameau de Crécy. Ce charmant village a offert l’occasion d’une conférence sur le génôme humain (ne me demandez pas pourquoi, je n’ai pas pris de notes) et, plus modestement, de quelques photos.
Serbonne vue de haut photo d'archive petite grange briarde
La route vers la gare de Guerard est une fois encore l’occasion d’observer la nature (des ormes en fleurs !) et l’œuvre des hommes.
ormes en fleurs ferme briarde lavoir a cheminée de Genevray
Depuis le matin, l’un des naturalistes randonneurs marchait avec quelques feuillets à la main, alors qu’il n’avait quasiment pas de bagages : cela devait avoir une raison. Il s’agissait en effet de repérer un endroit humide où coulait un peu d’eau très pure pour parler des phryganes. Naturellement, vous savez tout sur ces larves, mais quelques uns d’entre nous ont souhaité en savoir plus. Nous avons alors demandé à bénéficier d’une conférence de Serge Cochet dans le train du retour vers Paris (voir ici >> http://randorif.canalblog.com/archives/2006/04/27/1771574.html).
carte géologique autour de Guerard
Convenez que cette journée ensoleillée fut bien riche de plaisirs divers.
Le prochain rendez-vous avec JP Konrat est fixé au 16 mai prochain dont le thème sera l’anticlinal de Beynes
Chemin faisant, à force d’entendre parler du sexe des arbres, la tension devenait intenable : il fallait faire un point. C’est ainsi qu’on a appris que les arbres dioïques (deux maisons ?) ne peuvent avoir des chatons du sexe opposé sur un même arbre, alors que c’est le cas pour les monoïques. Enfin, les hermaphrodites ne font pas comme tout le monde puisqu’une même fleur est à la fois mâle et femelle. Quel est alors le rôle des insectes selon les situations ? Très compliqué, tout ça, mais promis (me dit-on), un point sera fait d’ici quelques jours. Je suis confiant.