Pays de Retz avec Claude Goyenvalle (11 juillet 06)
Faire une randonnée avec Claude Goyenvalle, c'est se donner les meilleures chances de traverser certains des très beaux villages de la région parisienne.
Cette fois, il a mis le cap vers Villers Cotterêts. Deux petites cartes permettent de situer cette petite ville et les villages inscrits au programme : Vivières - Soucy - Montgobert - Puiseux
Nous ne nous attardons pas à Villers Cotterêts.
Juste une photo de la statue de l'homme illustre, Alexandre Dumas, un coup d'oeil au château totalement bâché pour cause de travaux, et nous prenons la route de la forêt de Retz, en passant par le parc du château.
Voici ce qu'en dit le site dédié à ce pays http://tourisme.cc-villers-cotterets.fr :
"Avec plus de 13 000 hectares, la forêt de Retz est le plus grand massif forestier de l'Aisne et l'une des plus importantes forêts domaniales de France.
C'est essentiellement une hêtraie, traitée en futaie régulière, mais on y trouve également le chêne, le charme, le frêne, le merisier, l'érable, le bouleau et le châtaignier ainsi que diverses essences de résineux sur les parties sablonneuses.
Elle abrite une multiple faune sauvage : cerfs, biches, chevreuils, sangliers, faisans, lapins, lièvres et renards.
C'est d'un observatoire élevé sur l'un des points culminants du massif que le général Mangin dirigea, le 18 juillet 1918, l'offensive qui devait mettre fin à la Grande Guerre. De nombreux circuits de randonnée pédestre permettent d'en découvrir les différents aspects, les trésors cachés parmi lesquels l'ermitage Saint-Hubert, la pierre Clouise, les étangs de Malva et de la Ramée, les fontaines, les roches et les points de vue dans un cadre de très belles futaies.
Forêt de Retz : entrée et Ermitage Saint Hubert
Cette forêt, très verte, conserve bien l'eau : elle affleure de partout, en dépit du temps ensoleillé de ces derniers jours. Nous sommes en terrain argileux. Les habitués nous disent à la fois leur admiration pour ces superbes paysages, et leurs difficultés à les parcourir sitôt qu'il a plu.
Féverolles (pour l'alimentation du bétail)
Après la fraîcheur bienfaisante du sous-bois, le soleil éclatant sur les champs de féverolles peu avant d'arriver à Vivières.
Si vous aimez les cartes, je vous propose un grand saut dans le temps : une carte de Cassini et une image satellitaire du centre de ce beau village.
La carte n'est pas le territoire, disent certains, alors revenons aux prises de vues au sol. Elles ne manquent pas de charme.
Rue principale Ancien donjon Maison a la tour carrée
Détail d'une fenêtre Belle demeure au sortir du village
Nous retrouvons la campagne. Une petite pancarte fichée au sol nous alerte sur les dangers des embruns pour les cultures avoisinantes : ici une pépinière de plants de pommiers, s'étendant à perte de vue. Probablement, il s'agit d'hommes de la terre qui n'ont pas trouvé d'autres moyens de se parler entre eux.
Plus loin, nous voyons des pommes de terre en fleurs.
Sous le soleil, et avec une légère brise qui nous rafraîchit, nous entrons dans Soucy, village qui respire la tranquillité et l'harmonie.
A l'entrée de ce village se tient une ferme ancienne, dont la grange date du 14e siècle.
Ce village, assez étendu, nous offre d'autres occasions de sortir l'appareil photo :
Juste derrière cette maison, on retrouve la forêt, humide à souhaits, avec ses preles, puis nous approchons de Montgobert, non sans avoir rebroussé chemin : le ponton pour traverser la rivière avait fait l'école buissonnière.
Il fallait trouver une autre voie. Claude Goyenvalle aidé de sa carte IGN ... et de Thérèse qui faisait partie des randonneurs, nous a mené vers un étang aux nénuphars minés par quelque larve et vers une entrée pour le moins insolite de Montgobert.
Que dire de ce village si ce n'est qu'il s'agit d'une très belle récompense pour les randonneurs.
Le soleil, la nature, l'oeuvre des hommes font de cet endroit un lieu particulièrement charmant, même si une plaque vient nous rappeler que, là aussi, la guerre a sévi.
Au sortir du village se dresse le château, au mileu d'un parc de verdure.
Alexandre Dumas a écrit quelques mots sur ce lieu (voir ci-dessus) mais voici ce qu'en dit le site touristique de la région de Villers Cotterêts http://tourisme.cc-villers-cotterets.fr :
"Le château de Montgobert, construction de la fin du XVIIIème siècle, qui a appartenu à Pauline Bonaparte sœur de l'empereur Napoléon Ier et épouse du général Leclerc, abrite un musée du bois et de l'outil.
Exposition d'outils anciens, reconstitution d'ateliers et évocation de la vie de la région.
Le parc du début du XIXème siècle, repris par Duchêne, mène du château, par une allée en perspective frontale, jusqu'au tombeau du général Leclerc et à un vase monumental."
Nous retournons sur nos pas pour retrouver la forêt de Retz, ses chemins creux, et pour lire les conseils avisés (cela va de soit) pour entretenir sa forme.
Enfin, nous nous dirigeons vers le Chêne Colonel, balise à ne pas manquer sur la route de retour vers Villers Cotterêts.
Le chemin n'est pas facile d'accès : les bulldozers ayant labouré un sol détrempé, les ornières sont gorgées d'eau et la marche est rendue bien difficile. Mais Claude Goyenvalle n'aime pas trop reculer devant l'obstacle.
Une magnifique journée !