"Divergences - Convergences" au musée de l'Orangerie - Rando Milpattt - 7 juillet 06
Il s'agit de présenter les oeuvres de 12 artistes qui se sont révélés à Paris vers 1950.
Difficile de faire partager les plaisirs d'une exposition. On peut seulement montrer quelques oeuvres de trois d'entre eux.
Pour une vision plus complète, rendez-vous à l'Orangerie à Versailles.
Pour les deux peintres qui suivent, voilà ce qu'en dit la notice de présentation offerte au public :
Huguette Arthur Bertrand est une figure exemplaire dans le panorama de la peinture de ce demi-siècle où elle s'est illustrée en un rôle de charnière. La création artistique pouvait alors tout aussi bien se fonder sur un principe de l'art pour l'art que se tourner vers les options du vécu.
Huguette Arthur Bertrand, en tout cas, peint pour peindre, mais en une non-figuration nourrie des profondeurs du sensible et de l'être. Le coup de pinceau est, à chaque fois, un mouvement qui engage et qui traduit un état d'âme, une humeur, un sens caché. Des jeux de couleur se structurent et s'inscrivent, nous proposant de partager une histoire, une aventure, une danse.
Huguette Arthur Bertrand Composition 39 Jean Miotte Au-delà du temps
L'art de Jean Miotte, pour lequel le terme d'expressionnisme abstrait est bien adapté, a l'intérêt premier du paradoxe. À considérer que l'expression suggère éminemment le sentiment humain auprès d'une abstraction qui s'en écarterait.
Cet art qui, sans concession, se réclame d'une peinture totale, dont on attendrait toujours plus, glorifie cependant l'humain dans ses exigences dominantes. L'expression picturale s'ouvre ici dans une ampleur spectaculaire où le pinceau débridé explore les modes de la provocation et de l'exaltation, sachant vivre le drame comme la fête. Le geste inéluctable fait son coup, se déploie et signe.
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